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Impact ecologique

Quand le numerique detruit la planete

Cet article de Guillaume Piron dans le Monde Diplomatique , dont je propose un aperçu ici, est vraiment à lire.

L’idée que les services numériques, parce qu’ils sont immatériels, sont une solution écologique qui peut aider à faire face au réchauffement climatique est encore dominante. Des lobbys puissants soutiennent et diffusent cette idée (marketing vert, d’énergie verte …).
Des recherches indépendantes contestent la sincérité de ce discours. La réalité qu’ils observent est différente :

la pollution digitale est colossale

et celle qui croit le plus vite

Ces dommages sont causées par :
••• les milliards d’interfaces (ordinateurs, tablettes, téléphones, …) régulièrement renouvelés,
••• la quantité de données produite à chaque instant.
••• les infrastructures liées consomment de plus en plus de ressources et d’énergie.

Fourmi
L’industrie numérique mondiale consomme tellement d’eau, de matériaux et d’énergie que son empreinte représente 3 fois celle de la France.

Les sociétés s’engagent à ce que les données soient accessibles 99,995 % du temps, soit 26 minutes d’indisponibilité par an. Pour tendre vers une disponibilité absolue les hébergeurs pratiquent la redondance : tout existe en plusieurs exemplaires : l’alimentation électrique, les groupes électrogènes, les batteries au plomb etc …

Les datacenters eux-mêmes sont dupliqués. Ces infra-structures sont surdimensionnées pour face à des pics de trafics. On arrive à la situation où certains datacenters gaspillent 90 % de l’électricité utilisée.

Chaque mail de gmail est dupliqués 6 fois, chaque vidéo 7 fois en moyenne, sur des plaques tectoniques différentes.

Les ordinateurs et objets connectés communiquent entre eux, sans intervention humaine et génèrent encore plus de données. Actuellement plus de 40 % de l’activité en ligne provient d’automate ou de personnes créant une information factice : spam dans les courriers, attaque de serveur, amplification de rumeurs ….

Depuis une decenie, le non-humain produit
plus de données que les humains.

De 1966 à 2003 l'informatique a produit cinq milliards de milliards d’octets d’informations.
C'est ce qui est produit chaque jour actuellement. Et la 5G va amplifier ce phénomène.

Ndlr : On sent bien que la quantité d'information produite par l'utilisation actuelle n'est plus sous contrôle. Quelque chose relève de la folie dans cette emballement.
Et cela détruit la planète ... surtout ailleurs pour le moment !

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